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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 15:46

Fringe.jpgIl y a quelques années, quand Fringe a été annoncée, puis est arrivée sur nos écrans, elle s'imposait naïvement comme la digne successeuse d'X-Files. Le principe de la série reposait sur les mêmes bases: une enquetrice du FBI que l'on confronte à des évènements flirtants avec le paranormal, un scientifique complètement fou qui repousse sans cesse les limites du possible, et un jeune homme étant le lien entre ces 2 personnes. On retrouve là l'esprit Mulder & Scully...

Mais la comparaison s'arrêtera là. Fringe prend rapidement, dès la fin de la 1ère saison, une trajectoire qui lui est propre, et qui restera la ligne de mire de toute la série (en tout cas lors des 3ères saisons). Certes, la série démarre par des intrigues qui se finissent à chaque épisode, tout en développant en trame de fond une véritable intrigue qui durera plus longtemps. C'est le final de la saison 1 qui lancera véritablement la série dans la mythologie qu'elle a créée, faisant ainsi passer la série à quelque chose de feuilletonnant. Et c'est là que l'on reconnait la patte du créateur de Lost, J.J. Abrams, car lui et ses scénaristes sont parvenus, pendant plusieurs épisodes, à se maintenir à un réel niveau de qualité vis à vis du spectateur, distillant les informations tout en tenant compte des erreurs de Lost (trop d'informations au compte goutte) pour nous donner à voir une des séries les plus brillantes de ces dernières années dans son domaine (la SF).

En terme de réalisation, Fringe est également une série qui aime prendre des risques, de part la direction qu'elle prend et les thèmes qu'elle aborde, de part le fait qu'elle peut quasiment tout se permettre et aller très loin. Sans parler de l'intrigue, il suffit d'évoquer les différents génériques pour savoir ce que l'on va regarder, mais aussi au sein des épisodes avec des histoires qui se prêtent à relever des défis complètement insensés, mais parfaitement logique en même temps. Encore une fois, trop en dire bouderait le plaisir de certains alors il vaut mieux s'abstenir.

Alors qu'au moment où j'écris ces lignes, la saison 4 arrive aux USA avec énormément de questions sans réponses. La série parviendra-t-elle à conserver cette qualité au fil des ans? Nous verrons, mais si les acteurs continuent de prendre autant de plaisir, si les scénarios continuent d'être aussi bons, et si la trame développée continue d'avoir ce tel niveau de qualité, on pourra dire sans surprise que Fringe restera l'une des séries SF les plus intéressantes de ces années. Un plaisir dont il  ne faut pas se priver.

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2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 17:54

Difficile de dresser un bilan ou un classement des meilleures séries télés qui ont parcouru le fil de ma vie. De AB Productions en passant par la rouleau compresseur M6 à la grande époque, jusqu'à aujourd'hui le streaming et le téléchargement avec internet, ne citer que 10 séries s'avère être une tâche particulièrement difficile (même si 10 étant déjà pas mal). A cela j'ajoute que je considère que les dessins animés, les mangas (animés) font partie intégrante de ce classement, car à la manière d'une série TV, c'est un programme que l'on suit de manière quotidienne.

 

N°10: La petite maison dans la prairie.

Parce que pour beaucoup de gens de la génération 80, c'est ce qu'on regardait le midi en rentrant de l'école en mangeant, qu'on a tous grandi en espérant avoir un père qui jouait du violon devant le cheminée, un voisin alcoolique qui s'appelait Isaiah, et une salle de classe qui faisait aussi église.

N°9: Dr House.

Tout tourne autour de Hugh Laurie, mais vu l'aura et le charisme du personnage de House, il fallait un acteur qui puisse l'incarner. Et Hugh s'en sort haut la main. Des cas médicaux toujours plus bizarres, mais la série ne s'appelle pas "Cas médicaux bizarres" alors on s'en fout, tant qu'on a notre ration de bougonneries et ce lot de répliques cinglantes, c'est l'essentiel!

N°8: Malcolm.

Ai-je besoin de présenter cette série? Un petit génie au QI d'Einstein qui accumule les bêtises avec les frangins, avec un père (encore une fois, l'excellent Brian Kranston) dans sa bulle et une mère autoritaire. Ca a tenu 7 saisons, c'est largement suffisant pour pas etre lassé ou blasé.

N°7: Supernatural.

Mon pêché mignon, made by la CW. J'ai pourtant consommé beaucoup de Smallville ou de One Tree Hill, mais au fil des épisodes, le niveau s'écroule et les scénarios sentent le réchauffé...alors que dans Supernatural, cela ne cesse d'évoluer, et de manière crédible. Ce n'est pas du chef d'oeuvre, mais suffisament pop corn pour passer du bon temps sans se prendre la tête.

N°6: NCIS.

J'assume. Elle est la seule série que je parviens à regarder malgré la répétition des épisodes (36 minutes d'enquête et 4 minutes essentielles: le coupable tout trouvé), à la différence des Experts. Pourquoi? Principalement pour les personnages. Au fil des épisodes et des saisons, on a su les faire évoluer et leur apporter un background. On apprend à les connaitre au fur et à mesure, et en plus les relations entre eux font toujours sourire. Et ça, c'est du bonheur.

N°5: Friends.

Meme si aujourd'hui, les séries comiques pullulent (et reconnaissons le, la majorité sont de très bonnes qualités, comme HIMYM, BBT ou Community pour ne citer qu'elles), Friends restera toujours un monument en terme de gags et de références. Point.

N°4: 24.

Faut-il justifier que cette série a marqué son temps par son rythme haletant, par ses histoires complètement folles (malgré 2 saisons creuses) et par la prestation d'un Kiefer Sutherland qui sera toujours Jack Bauer à nos yeux? Qui n'a jamais couru dans la rue, ou marché le long d'un mur, ou fait un truc d'agent de terrain & dire l'expression "à la Jack Bauer"...En tout cas moi je l'ai déjà fait! Magistral!

N°3: Monk.

Parce que c'était un pari risqué que de faire une série sur un Sherlock Holmes avec des TOC, que tout ce qu'on a vu après n'a été que de la repompe sur cette série (même si je ne critique pas), et parce que Tony Shaloub a tenu ce rôle pendant 8 saisons, sans jamais nous lasser et en nous faisant toujours rire. Avec des personnages secondaires tout aussi géniaux.

N°2: Futurama.

Je n'évoquerai que les 4ères saisons (je néglige volontairement les téléfilms et la série qui a repris depuis peu aux USA) pour dire que, de mon propre point de vue, je prends davantage mon pied à regarder Fry, Leela & Bender s'attirer des problèmes dans l'espace, que les Simpsons faire les cons à Springfield. Matt Groening a complètement créé un univers loufoque et cohérent dans un futur qui ressemble étrangement à aujourd'hui, Fry n'étant finalement pas le crétin que l'on croit...enfin ce que j'en dis! Mais je conseille aux novices!

N°1:LOST.carte-lost-ile-600x598.jpg

Choix difficile! D'autant que comparé à certains fans sur Internet, je me considère plutôt comme une baltringue par rapport à cette série. Mais ne cachons pas qu'elle a marqué son temps, et que l'on ait aimé (ou pas) le final, on ne peut pas oublier cette expérience télévisuelle de 6 saisons. Partant d'un pitch lambda (le crash d'un vol sur une île déserte), les scénaristes ont su, au fil des épisodes, construire une mythologie et batir des personnages que l'on n'est pas prêt d'oublier. Multi-références, plusieurs axes de lectures, différentes interprétations, Lost est une série dérangée, mais aussi des rangés (dvd, ah ah ah). A voir, et à revoir!

 

Ici donc, pas de Band of Brothers, de Dexter, de True Blood, de Breaking Bad, Burn Notice, Glee, Mad Men ou de Game of Thrones. Encore une fois, je ne renie pas la qualité de ces programmes, mais elles ne sont des séries que j'ai commencé, dans lesquelles je n'ai pas pu me mettre à jour, et par conséquent, même si j'ai énormément apprécié de ce que j'ai pu voir, je préfère bien progresser dans la visualisation de ces séries afin de pouvoir modifier un jour mon top 10!

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3 juin 2011 5 03 /06 /juin /2011 16:45

Au moment où j'écris cet article, je m'apprête à attaquer les épisodes 4.22/4.23/4.24 (les 3 derniers de la 4e saison pour les novices). Et autant être clair d'entrée de jeu: cette saison 4 est nulle (je n'aime pas être expéditif comme ça, mais c'est un fait, je me suis royalement emmerdé devant cette 4e fournée de la série). Pourtant cela démarrait bien. Je me rappelle encore avoir fortement apprécié les 2ères saisons (pour pas dire bien aimé), ne pas avoir été déçu par la 3e saison...mais alors cette 4e. Aie aie aie!http://nostatgeek.files.wordpress.com/2010/03/chuck_affiche.jpg

Pour ceux qui ne connaissent pas, petit rappel: Chuck est un mec qui se retrouve avec tous les secrets du gouvernement dans sa tête suite au téléchargement d'un mail sur son ordinateur (eh oui!). Le voilà donc comme l'objet le plus précieux du pays. Seul hic, Chuck est un vrai geek/nerd (c'est selon le point de vue); et il se retrouve flanqué d'une charmante espionne et d'un agent patriote de la CIA pour assurer sa protection. Il leur vient alors en aide lors de différentes missions car il ne maitrise pas les secrets qui sont dans sa tête (pour faire court).

Attention spoilers: alors que la série semblait bien évoluer lors des premières saisons (Chuck devant préserver son secret pour ne pas être séparé de ceux qu'il aime, Chuck & Sarah se tournant autour sans rien s'admettre, Chuck voulant se sortir de sa vie banale, Chuck et le poids de son passé avec Jill ou Brice Larkin, etc...), la saison 4 s'avère être, à mes yeux, une véritable catastrophe, tant sur le plan de l'intrigue principale que sur l'évolution des personnages; bref, je me serai jamais autant fait chier devant cette série que ces derniers temps.

Alors comprenez bien qu'attaquer ces 3 derniers épisodes, c'est pas ce qui m'enchante le plus; mais bonne nouvelle: la saison 5 sera la dernière et ne fera que 13 épisodes. J'espère donc que les scénaristes nous offriront une conclusion digne de la série.

Je pourrais dire que dans cette série, les actrices sont jolies, que c'est marrant. Mais ça fait pas tout, en tout cas pas sur autant de saisons. Je pense qu'au fil des saisons, on a le droit d'en demander plus (Chuck n'a pas la même prétention que la série Las Vegas par exemple). Me voilà donc confronté aux 3 derniers épisodes, et là, bah pas de surprises, même si le dernier a eu le mérite de revenir un peu dans l'esprit des 1ères saisons. Du coup, j'me tate. Quelle sera la teneur de la saison 5, à force de tirer des nouvelles idées de son chapeau à chaque fin de saison, le concept s'épuise. Mystère...

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12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 01:24

Saisons 1-2-3-4-5

Sam et Dean Winchester, les 2 baroudeurs chasseurs de démons des Etats-Unis d'Amérique. Si on m'avait dit que cette série ferait partie de mes petits moments de plaisirs honteux, j'y aurai pas cru. Non pas que j'ai honte de regarder cette série, juste qu'elle fait partie de ces petits trucs pop corn, pas prise de tête, complètement décomplexée et assumée comme telle.http://cine-serie-tv.portail.free.fr/series-tv/27-07-2009/supernatural-monstrueux-avant-gout-de-la-saison-5/supernatural_4.jpg

J'ai donc terminé la 5e saison il y a peu (une 6ème a commencé aux USA il y a quelques semaines) et la 1ère chose que j'ai à dire à propos de Supernatural, c'est qu'elle a parfaitement été conçue pour l'instant, tant sur l'histoire (les 5 saisons s'enchainent sans temps mort, avec une parfaite évolution des forces du mal et des combats menés) que sur les personnages (les 2 frères qui se sauvent sans cesse les miches).

Là où certains voient donc déjà l'Esprit que je suis dire "ouais c'est comme Buffy à l'époque", je pourrais dire "ouais c'est vrai", mais en même temps pas tout à fait: là où Joss Whedon avait créer une multitude de personnages (le fameux scooby gang) autour desquels on gravitait, ici il n'y en a que 2. De la même manière, les motivations ne sont pas les mêmes, dans Buffy c'etait sa destinée, dans Supernatural, c'est par simple vengeance (du moins au début de la série).

La mère Winchester meurt donc brulée vite par le fameux "démon aux yeux jaunes" dans le 1er épisode: Sam et Dean sont encore tout gamin, et le père décide alors de se lancer dans la chasse aux démons afin de retrouver celui qui a tué sa femme. Il apprend à ses fils à devenir des chasseurs. 22 ans plus tard, Sam a quitté sa famille pour avoir une vie normale, et Dean a suivi les traces du père. C'est alors que papounet disparait et que Dean a besoin de Sam pour le retrouver (voilà pour le pitch).

Dit comme ça, on se demande comment la série peut tenir la cadence! Déjà il faut saluer le talent d'Eric Kripke pour avoir pensé une série qui saurait grimper les échelons et renouveler sans cesse ses épisodes. Je ne parle pas de mise en scène attention (une série de la CW ça reste pas moins qu'une série classique, rien d'extra qui en ressort) mais plutôt de trouvailles scénaristiques (le plus souvent, les séries touchant au surnaturel parviennent à réussir cela). Parce qu'elle est complètement assumée comme une série pour ado sans prétention, y'a vraiment moyen de se lâcher (je repense à des épisodes, notamment avec l'Embrouilleur, j'ai rit).

Mais surtout, Kripke parvient à créer une mythologie et un passif à ses 2 héros à travers le temps. Les divers épisodes nous apprennent que tout est calculé mais complètement prévu sans retournement de veste ou pirouette magique sorti du chapeau du colonel Moutarde dans le salon avec le chandelier. Tout ça pour dire qu'aux USA, en général, quand une série marche, on la renouvelle, et peu importe si le créateur l'avait prévu ou pas (je repense à Prison Break là...), tant que ça rapporte! Et bin là, nan, Kripke a toujours admis avoir pensé sa série pour 5 saisons, avec des fins alternatives pour chaque fin de saison au cas où la chaine ne renouvellerai pas. Du coup, l'évolution est parfaite, sans heurts ni surprises... Et rien que pour ça, franchement ça vaut le coup de s'y intéresser.

La 6ème saison étant la dernière aux USA, Kripke n'étant plus aux commandes, on est en droit de se demander à quoi elle va ressembler; mais bizarrement je ne me fais aucun soucis. Je pense que l'esprit sera respecté et que l'évolution des aventures de Sam & Dean restera dans une logique commune aux 5ères saisons. Y'a plus qu'à comme on dit.

Bilan: Supernatural, c'est pas Dexter ou Breaking Bad, c'est pas des séries brillantes dans l'écriture ou dans la mise en scène comme peuvent l'être les séries des petites chaines; mais voilà, c'est une série pop corn, c'est simple, pas prise de tête et pourtant efficace (p'tet ce que les ricains font le mieux).

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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 13:25

L'expression "traverser le Rubicon" signifie aujourd'hui, aller au-delà de ce qui est permis, s'engager sans possibilité de retour... Rubicon...http://s.excessif.com/mmdia/i/98/4/rubicon-poster-saison-1-4700984phinv.jpg?v=1

Après seulement 3 épisodes, j'ai déjà forgé mon petit avis sur cette série (produite et diffusée par AMC, petite chaine américaine, déjà à l'origine de Breaking Bad, Mad Men ou Walking Dead, unanimement saluées par la critique et le public). Bref...

Alors que l'Esprit que je suis cherchait une nouvelle denrée à transmettre aux autres, le hasard l'a conduit à s'intéresser à Rubicon, série suivant la quête d'un analyste cherchant à comprendre la mort de son supérieur & ami, et également déceler les indices se trouvant dans certains codes, dissimulant selon lui un complot (voilà pour le pitch).

Pourquoi avoir commencé par une définition...parce que je trouve qu'elle colle déjà bien à l'affiche de la campagne promotionnelle (voir ci-contre) de la chaine, de voir cet homme qui court sur ce fond mi noir/mi blanc, qui ne se retourne pas, qui va sans doute explorer des zones d'ombres dans le passé des gens qui l'entourent, et même dans son propre passé.

Mais voilà, pour l'instant je n'ai vu que 3 épisodes: mise en scène très simple, rythme très lent, pas d'esbrouffe ni de superflu; le papier & le cerveau sont les seuls outils de nos brillantes cervelles. La série rappelle indéniablement les films à la Hitchcock (déjà pour l'affiche), mais surtout pour l'ambiance, le coté paranoïaque, et pour la contextualisation...je m'explique: on n'a pas l'impression d'avoir une série contemporaine mais plutot quelque chose d'il y a 20 ans.

D'un côté le héros qui cherche, de l'autre une organisation (dont le trêfle à 4 feuilles semble être une mauvaise nouvelle pour eux) qui étouffent des évènements; on a l'impression de voir une partie d'échec mené par 2 protagonistes, chacun tentant d'effrayer l'autre depuis son bureau. Ici pas d'armes, pas de too much attitude type geek à la façon "crackons le site du Pentagone" ou "piratons les puces des GSM", beaucoup plus simple: l'esprit de l'homme a réponse à tout.

Comme je le disais plus haut, les seules armes ici sont le papier, le crayon, et l'intellect; parfois la série se permettant même le luxe de ne pas tout expliquer (comme lorsque le héros voit les lettres E.B, et plan suivant, il va chez quelqu'un dont on a jamais entendu parler dont le nom/prénom correspond à ses initiales). Enfin une série qui n'explique pas tout systématiquement ou qui rengaine avec un tas d'infos histoire de donner la main au spectateur...qu'il est bon parfois de se laisser porter sans tout assimiler, et comme le héros, de réfléchir avec lui pour tâcher de comprendre, oh oui qu'il est bon.

Et James Badge Dale, que j'avais découvert en Chase Edmunds dans 24 (sorte de mini Jack Bauer en puissance pour ceux qui s'en souviennent, saison 3) m'impressionne ici dans un rôle à l'exact opposé: personnage calme, posé, dans une série calme, posée (l'exact opposé de 24 on peut le dire). Paraissant plus agé, look à la fois jeune/vieux; son interprétation toute en sobriété (comme la maojorité des personnages de la série) nous donne plus à voir un duel de gentleman façon honorable (comme aux echecs justement), plutôt qu'une quelconque histoire de complot où un coup de feu aurait tout arrangé tout de suite.

On aimera ou on n'aimera pas, mais Rubicon est une série qui, pour l'instant, mérite d'être vue et suivie. Interessante et bénéficiant d'un traitement narratif très original (trame lente), cette série est un brillant hommage aux vieux films noirs dont l'ambiance et l'évolution prévalait parfois sur le reste.

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