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15 septembre 2013 7 15 /09 /septembre /2013 12:30
Flight

Robert Zemeckis, ça faisait longtemps que je ne m'étais pas regardé un film du bonhomme. C'est quand même le type qui nous a fait la trilogie des Retour vers le futur, Forrest Gump ou Seul au Monde, c'est pas rien dans une filmographie d’enchaîner tous ces petits bijoux du cinéma. Je m'attendais à Flight comme à un film de procès en tout cas c'est ce que les premières bandes annonces laissaient présager. Rien à voir...

L'histoire d'un pilote de ligne chevronné qui fit atterrir un avion dans des conditions quasi impossible, là où tout autre pilote n'aurait sans doute pu empêcher le crash de l'appareil. Mais alors que des enquêtes sont menées pour bien comprendre comment tout cela est arrivé, certains cadavres sortent du placard du pilote, devant assumer ses responsabilités...

Tout d'abord soyons francs: dès le début du film (au bout de 47 secondes à peu près), on découvre qu'effectivement, le héros du film est alcoolique & toxicomane (est-ce que c'est un spoiler que de vous le dire). Mais à dire vrai, ce n'est pas le propre du film, qui s'avère être davantage un questionnement sur l'identité, sur la vie et les choix qu'elle nous impose. J'ai pu lire un peu partout que le film tombe rapidement dans un prechi precha américain avec ses morales puritaines et la place de Dieu, etc. Je ne suis pas particulièrement d'accord avec ce que j'ai pu lire...

Zemeckis, via le personnage de Whip (magnifique jeu de Denzel Washington d'ailleurs), nous dresse le portrait d'un homme qui a fait des choix, bons ou mauvais, justes ou pas, mais qui n'a jamais renié ce qu'il était. Il a passé sa vie à se chercher, à chercher sa place, à chercher son moment, à chercher sa vie au final (le monologue de fin reprend d'ailleurs très bien ces idées). Son alcoolisme, sa toxicomanie, son divorce, son fils qui le rejète, le refus d'être "aidé"...toutes ces épreuves font ce que Whip est aujourd'hui, mais toutes ces épreuves sont aussi le résultat de choix qu'il a fait par le passé. On ne sait pas si son alcoolisme découle de son enfance, de son divorce, de quelque chose qu'il a vécu (je conseille d'ailleurs Leaving Las Vegas dans le même esprit, l'histoire d'un mec qui veut mourir d'alcoolisme, avec un Nicolas Cage brillant), et à dire vrai, on s'en fiche.

Il n'est ni un homme qui veut s'en sortir, ni un homme qui veut s'enfoncer, il est un homme qui veut juste qu'on le laisse (sur)vivre dans ce monde où il n'a pas vraiment de place, ni sur la terre, ni dans le ciel. De ce fait, je trouve le rapport à la religion encore plus frappant, car on peut dire que l'Homme fait des choix qui influencent sa vie et celle des autres, ou on peut dire que Dieu fait des choix pour les Hommes, mais la question du choix revient sans cesse.

Qui sommes nous? Nos actes nous justifient-ils? Nos choix nous justifient-ils? Peut on être alcoolique et toxicomane et pourtant sauver des vies en faisant se poser un appareil là où tout le monde aurait échoué? Un film à voir.

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20 août 2012 1 20 /08 /août /2012 19:30

Cela fait 7 mois jour pour jour que je n'avais rien écrit du tout. 7 longs mois... Sans doute une flemme qui m'envahissait, sans doute aussi moins d'assiduité cinématographique... Mais voilà, aujourd'hui j'ai pu enfin voir le 3e volet des aventures de Batman - The Dark Knight Rises.The-Dark-Knight-Rises-poster

Par où commencer...moi qui avait adoré le 1er, eu des déceptions face au 2e, je me retrouve pourtant devant un 3e opus que j'attendais depuis longtemps. La lumière s'éteint, la salle est climatisée, et Gordon fait un discours. On reprend directement dès la fin du 2e film. La mort de Dent donne un sursis à la ville de Gotham...pour le moment.

Batman/Bruce Wayne, c'est fini. On ne découvre le 1er qu'au bout de 40 minutes de film, et l'autre complètement amoindri par ses récents combats, en train de se faire dépouiller comme une merde par la future Catwoman. Voilà pour les bases...

Nolan parvient ici, je trouve, à donner plus d'épaisseur à son Batman grâce à ses personnages secondaires. Là où j'avais été déçu par le Joker du 2nd volet (pas assez foufou, trop mis en avant, etc.), je trouve qu'ici, Bane est juste énorme. Voilà un méchant charismatique, dont les buts révolutionnaires ont un vrai écho (il ne provoque pas le chaos à cause d'une certaine forme de folie) au sein des "méchants" de Gotham. Plus le film avance, plus ses personnages secondaires font de Batman le "héros" qu'il doit être.

Alors certes, certaines ficelles sont grosses, voire grossières (l'introduction de la relève, le revirement d'un des personnages, le petit plan "émotion" en toute fin de film avec Alfred en Italie), mais dans sa globalité, ce volet se révèle être le plus intéressant. Nolan opte pour une mise en scène rythmée, mais surtout très proche de ses personnages (personnellement, le combat en milieu de film m'a juste procuré des frissons incroyable). La musique de Zimmer fait le boulot (c'est les memes musiques depuis 3 films, ça reste toujours efficace mais n'a plus la meme surprise)...

Et enfin, Wayne parait plus humain que dans les 2 précédents films. Dans les 2ers, il se sentait investi d'une mission, il était le sauveur de Gotham puisque personne d'autres ne pouvait le faire. Ici, il délègue, il trouve des alliés, il prépare sa fuite. Il a d'ailleurs une réplique très juste qui ressemblait à "tout le monde peut être Batman, car Batman est un symbole avant d'etre une personne". Le plan qui résume bien ça, c'est cet assaut final dans les rues de Gotham, entre les policiers/Batman et les criminels/Bane. Tous se battent côte à côte. De mémoire, je n'ai jamais vu Batman s'allier avec qui que ce soit, encore moins la police. Et pourtant, tous ici se confondent. Notre chauve souris est dans les rues, aux côtés des "braves gens qui se battent pour la justice et la paix", en plein jour; chose rare qu'il fallait souligner. Dans cette scène, tous les gentils sont des Batman et tous les méchants sont des Bane. Chacun se bat pour ses idéaux...

J'oublie des choses, c'est sur. Quand je sortais de la salle, je rédigeais une critique dans ma tête, quelque chose de plus élaboré, plus construit, plus professionnel. Et puis devant mon ordinateur, j'oublie. J'écris mon ressenti, j'écris ce qui m'a plu, ce qui m'a touché. Ce Batman surpasse les 2ers volets parce que ce Batman colle parfaitement à la phrase que l'on entend souvent "un homme ordinaire qui vit des choses extraordinaires". Le Batman a toujours été le pendant héroique de la criminalité, le symbole de la souffrance et de la noirceur qui habite l'âme des Hommes.

Et pour finir ce petit billet sur une note plus légère: Anne Hathaway, si tu lis ça, je t'aime.

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30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 00:37

The-artist.jpg2 films vus aujourd'hui: The Artist & Intouchables. Ici je parlerai du 1er. Depuis quelques films, le cinéma français redevient quelque chose qui mêle le défi et le challenge, mais qui parvient à intéresser de nouveau le public français. Il suffit de voir les succès ciné de l'année pour se rendre compte que, réussi ou pas, comédie ou drame, la production hexagonale reste une valeur sure dans son propre fief, et cela fait rudement plaisir. Et puis vint The Artist...

Le pitch: 1927, George Valentin est l'acteur le plus populaire du cinéma muet américain. Mais sa rencontre avec Peppy Miller va tout bousculer. Le parlant arrivera 2 ans plus tard. Le 1er sombrera avec le muet, la 2nde sortira de l'anonymat avec le parlant, passant de figurante à vedette; George s'enfonçant dans le desespoir le plus total.

Tout d'abord, rappelons que le film est un véritable exercice de style. A l'ère du numérique, de la 3D et des effets spéciaux, le réalisateur (Hazanavicius, connu pour La Classe Américiaine et les OSS 117) prend le pari de faire un film muet, en noir & blanc, à l'image des films de cette époque, avec pour seul accompagnement audio qu'une bande musicale interprétée par un orchestre. En cela, The Artist représente un véritable défi visuel et sonore, à mes yeux.

Parlons du fond maintenant, tout aussi important que la forme d'ailleurs. Si le film se consacre à l'histoire de George Valentin, il n'est pas inutile de dire que dans tous les films, ce qui est le moteur de l'homme, c'est souvent l'amour d'une femme, ici Peppy Miller. Du coup, on suit le parcours de cet artiste à travers celui de cette femme qui croisera à plusieurs reprises son chemin. D'ailleurs le film, sur sa forme, s'amuse lors de 2 scènes à jouer avec le son et le spectateur, 2 moments particulièrement déroutants, mais efficace dans l'idée du film.

Le réalisateur bourre son film de codes et de références, certaines scènes rappelant les grands classiques de films pourtant arrivés après. Lors de la scène de l'incendie, je revois Aviator de Scorcese par exemple; lors du petit film au début, je revoyais La mort aux trousses de Hitchcock, etc. Son film est davantage un hommage au cinéma en gérénal plutôt qu'à cette époque du passage du muet au parlant. On voit d'ailleurs dans le générique final qu'il a pris énormément de musique à d'autres films (on voit Bernard Hermann notamment, fidèle d'Hitchcock).

Mais le véritable intérêt de ce film, pour moi, au delà de la performance de Dujardin & Béjo, c'est ce dont il regorge en terme de mise en scène. Et même si cela se sent dès l'écriture du film, on est pourtant conquis. Quelques exemples. Le héros réalise son seul et unique film. La seule image que l'on en voit, au final, c'est la mort du héros s'enfonçant dans des sables mouvants, sous le regard d'une femme et de son chien (et du public donc). Second fait. George Valentin est systémétiquement près d'une sortie, ou d'un encadrement de porte lors de la 1ère moitié du film. Ces 2 choses montrent déjà comment le film (même si l'histoire est évidente) est amené, comment il est construit de manière intelligente. Il y a plein de petites choses comme ça dans le film.

Et pour terminer, toujours dans cet esprit, le cinéma est ici mis en abime. Le film se déroulant dans l'univers du cinéma, on oscille souvent entre film et film dans le film. Et si cela peut sembler parfois perturbant pendant la projection, c'est surtout pour nous rappeler, sans cesse, que ce à quoi nous assistons est du cinéma. Que le cinéma n'est pas la réalité, ou un reflet de la réalité, mais une réalité fictionnelle, exagérée, poussée à son extrême, plongée dans des tréfonds. Le final (dans sa globalité) en est d'ailleurs l'ultime preuve.

Comment résumer The Artist. On comprend pourquoi Cannes a aimé, on comprend pourquoi ça marche, et on comprend pourquoi les américains en font un favori pour les Oscars. Un film de cinéma, sur le cinéma du passé, à l'époque du cinéma moderne high-tech gadgetisé, il fallait oser. Mais comme beaucoup l'ont dit avant moi, c'est un pari réussi, à mettre sur le compte des acteurs, du réalisateur et de ses équipes techniques.Ils sont parvenus à faire se dégager du film quelque chose d'essentiel: une âme.

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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 22:13

A Serbian FilmBin voilà. Je crois qu'en matant ce film cette nuit, j'ai franchi un palier dans ce que je peux regarder et qui est "à la limite" du supportable. Et pourtant, ça démarrait "pas trop mal". Malgré quelques excès et une grosse impression de malaise sur la 1ère partie du film, on avait eu un début intéressant, mais c'est la suite qui gêne...

Le pitch: un acteur porno sur le déclin se voit proposer une grosse somme d'argent pour tourner dans un film porno "expérimental", dans le sens où il ignore ce qu'il va faire car tout lui est soufflé dans une oreillette. L'homme bascule alors dans une spirale de violence et d'excès, spirale de laquelle il ne sortira pas indemnte.

Bon OK, j'ai fait un pitch volontairement "propre" pour un film qui ne l'ai pas. Comme j'ai dit en préambule, le film bascule rapidement dans des idées très  nauséabondes que je vais me faire le plaisir de spoiler (beaucoup de critiques l'ont fait, pourquoi pas moi). Pourtant, visuellement, le film est très très beau. Et je dis ça malgré le sujet. L'image et la photo sont, pour le coup, très belles. Le passage dans l'orphelinat, le hangar à la fin, ou les extérieurs laissent sortir une atmosphère qui s'imprime sur notre rétine et dans notre épiderme.

Parlons maintenant de ce qui fait le film: les scènes "violentes". Ce qui vient d'ailleurs est du spoiler. Comme je disais, quand on voit le sujet, il ne faut pas se leurrer: y'a de la quequete, de la foufoune et du nichon. A vrai dire, avec tout ce qu'on voit à la télé, c'est pas choquant pour un poil. C'est, comme je le disais plus haut, ce qui est fait de tout ça, puisque le but étant de basculer dans la création du snuff movie (voir definition wikipedia), qui est très gênant. [DEBUT DE SPOILERS] Au bout de 50 minutes de film, on voit un accouchement en direct, puis le médecin qui abuse du nourrisson sous les yeux de la mère; un peu plus tard, on voit le héros coucher avec une femme qu'il frappe et tue tout en continuant les va-et-viens. Ca continue par le héros qui découvre sur une K7 qu'il a été violé pendant son sommeil, puis, sous l'emprise d'une drogue aphrodisiaque, il participe à un plan à plusieurs avec un homme cagoulé et 2 personnes attachées & dissimulées dans un lit...avant de se rendre compte que l'homme cagoulé était son frère, que celui-ci couchait avec sa femme pendant que le héros pénétrait son propre fils...(ouais, là normalement vous êtes tous dégoutés). Après un massacre vengeresque (dont un très drôle bizarrement), l'homme se suicide chez lui avec sa famille. Un homme est là et continue de les filmer avec son équipe, puis il dit à l'un d'eux "on commence avec le petit". On voit le gars déboutonner son pantalon. Générique. [FIN DE SPOILERS].

Si cette critique est volontairement longue (et si j'ai quasiment tout raconté), c'est parce que j'estime qu'au delà de la curiosité qui pousse à voir ce film (bah ouais, quand on lit des critiques qui disent qu'il y a telle ou telle chose, c'est davantage pour pousser à voir le truc que pour rebuter), c'est parce que ce film a plusieurs lectures, la 1ère, si l'on se confronte à l'image même, très horrible; et une 2nde, si on lit entre les lignes, plus intéressantes.

De mon point de vue personnel, je pense que le réalisateur n'a pas cherché à exprimer des pulsions sadiques au travers de son film, ou à exacerber une certaine forme de folie. Je crois surtout qu'il a voulu s'amuser (eh oui) à aller le plus loin possible pour fixer une certaine limite à l'image et à l'interpétation qu'on peut en faire. Les discours des personnages (totalement en décalage, surtout le réalisateur/artiste) et ce qu'ils sont prêt à faire sont, je pense, un moyen de tester les limites du visionnage d'un film pour le spectateur lambda. L'idée de se dire que de toute façon, à l'écran, aujourd'hui plus rien ne choque (ce qui n'est pas totalement faux, le spectateur refoulant tellement ses émotions face à des fictions ou des faits réels) est le point de départ de ce film. Le réalisateur a voulu, par le contenu de ses images, sublimer au contraire l'interprétation de ces images. Il a, je crois, cherché à critiquer un système et réinventer la perception de l'image (je me dis toujours que le réalisateur a quand même eu un budget pour tourner ce film, et qu'une personne "normale", même au nom de l'art, n'aurait jamais pu accepter de produire une chose pareille).

Tout ça pour dire quoi...A Serbian Film est une oeuvre audiovisuelle à prendre avec des pincettes. C'est un film que je ne saurais déconseiller de part la violence qu'il dégage (tant physique que sexuelle ou psychologique), mais que je conseillerai pour le message qu'il peut dégager en toile de fond. Cependant, il reste malgré tout quelque chose de très dégueulasse, qui j'espère sera le seul et unique film de ce genre qui sera fait...ou du moins que je visionnerai.

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16 novembre 2011 3 16 /11 /novembre /2011 17:19

DeadGirl-Poster.jpgUn film dérangeant? Mouais...un mix entre la gaudriole et le mauvais film d'horreur surtout. C'est complètement dépourvu d'âme, et surtout de reflexion sur le sujet qu'il évoque... Mais en même temps c'est un pseudo-film d'horreur, ou du moins ça se veut comme tel, alors on n'en demande pas trop.

Le pitch: 2 pauvres types trainent dans un hopital désacfecté et découvrent dans le sous sol une femme attachée sur un lit, nue, visiblement consciente. Si l'un d'eux semble gêné par cette découverte, l'autre décide d'en faire son esclave sexuelle. Se rendant compte après l'avoir torturée que cette femme est une zombie, chacun s'enfonce dans une spirale infernale: l'un veut la libérer, l'autre veut transmettre le virus à d'autres filles pour en faire aussi des esclaves sexuelles...

Bon vous voyez, j'ai grossièrement résumé la 1ère moitié du film en guise de pitch pour vous donner une idée de ce que ça peut être. Donc déjà la thématique se veut surfant pour un public calibré ado, c'est à dire 15-20 ans (la période où voir des nichons et entendre les termes "pipe" & "sodomie" nous fait rire quoi), puisque le film se veut davantage un film erotico-gore avec ses persos complètement en décalage avec la situation.

Imaginez vous trouvez une femme, vous la torturez (situation classique), elle a la tête amochée, des plaies qui suintent avec du pu, etc. Et les gars n'ont, à aucun moment, le reflexe de la laver, puisque seul leur plaisir sexuel compte. Cet exemple pour dire que les héros ne se posent véritablement aucune question, la notion de "femme objet" étant poussée à son extrême. Notamment dans la 2nde partie du film...

En effet, se rendant compte que leur zombie n'est plus "honorable", l'un des héros et son pote veulent kidnapper une femme pour qu'elle devienne un zombie aussi. Du coup, en plus d'être en décalage tout le film, leur décision ne sont guidés que par leurs pulsions & leurs envies. Le final du film se voulant finalement à côté de ses pompes...

Mais parlons un peu du reste. La réalisation, une sorte de numérique faussement HD ou je ne sais quoi, se veut surfant sur les nouvelles tendances du genre. De plus en plus de films d'horreurs se font par ce procédé (sans doute parce que ça coute moins cher) ce qui, du coup, ne le rend pas original. En ce qui concerne le trash, on retrouve le clacissisme de ce genre de film, la majorité du dérangeant se trouvant être suggéré (la morsure du penis surtout). Du coup ce qui gêne un peu devant ce truc, c'est la personnalité des héros, plutot que les images en elle même...

Mis à part ça, on est face à un truc bien classique finalement, l'idée des films de genre d'aujourd'hui étant davantage de surprendre dans l'idée plutot que dans les images (il suffit de voir The Human Centipede). On peut s'en passer quoi!

PS: j'aime bien cette affiche, car quand on voit le film, on sait que c'est pas une bouche qu'on a tendance à visualiser...

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6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 23:22

I-Spit-On-Your-Grave.jpgAlors là on s'attaque au remake d'un film qui date de 1978. Un genre bien particulier qui plus est: le "rape & revenge", qu'on pourrait traduire par "le viol et la vengeance". Du coup je me demande si le pitch est vraiment utile...

Le pitch est donc très simple. Une jeune et jolie jeune femme part à la campagne s'isoler pour écrire son livre. Sur place, une bande de jeunes décide de s'amuser un peu avec elle en lui faisant peur, puis en la violant avec l'aide du shérif local. Une fois fait, ils décident de la tuer mais elle parvient à s'enfuir. Persuadés qu'elle est morte dans la rivière, ils ne se doutent pas qu'elle a survécu et qu'elle va se venger des sévices qu'elle a subi.

Donc je vais pas vous faire un dessin, le film se veut dégueulasse déjà dans l'idée, ensuite dans les images, et dans les mentalités. Mais le film est clairement coupé en 2 parties bien distinctes: la 1ère moitié, c'est la meuf qui prend sévère; la 2de partie, c'est les jeunes cons qui morflent. L'univers du film se veut particulièrement poisseux (les mecs, mis à part le shérif, donnent l'impression d'être des gros porcs bouzeux arriérés, qui se croient tout permis dans leur propre patelain, sans rien craindre parce qu'ils ont la loi de leur côté), tant les personnages que les lieux en eux mêmes. Même la ville semble sortir de loin, complètement grise, elle même recluse dans un coin pommé du pays (c'est l'impression qui en ressort en tout cas).

Du coup dès le début, on est mal à l'aise et en même temps, on ne comprend pas comment cette jeune fille peut aller toute seule dans cet endroit sans se poser de questions. Viennent ensuite les quelques minutes de souffrances physiques, sexuelles et psychologiques que l'héroine endure où on reste dans le même esprit que précédemment: c'est malsain, c'est glauque, et c'est crade. En revanche je parlerai de la 2nde partie qui est beaucoup plus intéressante, à mes yeux, la partie "revenge". Il y a d'alleurs un petit temps de latence avant d'être sur que la femme soit en vie, mais pendant ce petit passage, on voit surtout les bourreaux qui se posent des questions cons, mais qui les plongent dans un moment de panique et de doute, du genre "où est son corps", "est-ce qu'on est sur de pas se faire prendre", etc. Et quand ils se rendent compte que la fille est toujours vivante, il est trop tard, car elle a déjà entamé sa vengeance, bien décidée à leur rendre texto ce qu'elle a subi (on lui met la tete dans une flaque d'eau, elle plonge celle du bourreau dans un bain d'acide, voilà pour l'idée). Et du coup, on assiste à un véritable revirement de situation. D'abord parce que les rôles sont inversés.

Mais surtout d'un point de vue visuel. L'actrice, très jolie par ailleurs, est sublimée dans cette 2nde partie où elle devient le bourreau (la lumière, les cadres, etc.). Même son jeu s'en ressent. J'ai trouvé qu'elle joué "mal" la victime, mais qu'elle jouait très bien la tortionnaire vengeresse (avis personnel). D'un point de vue visuel, je crois que quelque chose qui m'a plu lorsque je l'ai vu: c'est la beauté. L'univers est crade, tout est poisseux, mais c'est beau à l'image (la lumière joue pour beaucoup).

Bref, ce film est tout de même à réserver à un public averti, l'ambiance et l'atmosphère y étant particulièrement dérangeante. L'histoire et les personnages, carricaturaux, ne réservent que peu de surprises. Le seul réel point positif comme j'ai essayé de le dire, c'est la beauté de l'image, ce "beau poisseux" qui ressort. Et aussi l'actrice principale... Je vous laisse donc découvrir ce film, et j'attends vos avis.

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6 novembre 2011 7 06 /11 /novembre /2011 10:26

Tintin et le secret de la LicorneWouh! Depuis le temps que je l'attendais ce film! Moi le petit Tintinophile que je suis (je ne me considère pas comme étant un inconditionnel, mais comme beaucoup d'entre vous, j'ai lu toutes les BD, vu tous les dessins animés France3, et c'est toujours un agréable plaisir de suivre les aventures du reporter à la mèche rebelle), je n'ai pas complètement boudé mon plaisir, cependant...

Et oui, pour le coup, je commencerai par les défauts du film, car il y en a, et pas qu'un... Mais tout d'abord, le pitch. Tintin achète dans un marché aux puces une réplique de La Licorne, un navire datant de l'époque de Louis XIV. A ce moment précis, les ennuis commencent et son enquête le mène tout droit sur un navire où il rencontrera le Capitaine Haddock, où nos 2 amis, et Milou, tenteront de mettre la main sur le tresor d'un des ancêtres du capitaine (j'ai résumé grossièrement). Bref...

Les défauts donc... Tout d'abord, le film souffre d'un éloignement tout a fait inconsidéré vis à vis de la BD. Bien sur l'histoire tient la route, ce n'est pas la question, mais je pense que le public européen, lecteur de l'oeuvre d'Hergé, se perdra rapidement tant il fera appel à ses souvenirs de lecture pour voir si ça colle. Et le constat est là: l'histoire ne colle pas, même si les scénaristes parviennent à unifier les bandes dessinées entre elles (Le Secret de la Licorne pour l'essentiel, une partie de Le Crabe au Pinces d'Or, et une infime partie de Le Trésor de Rackam le Rouge). Pourquoi avoir fait le choix de nous montrer la rencontre entre les 2 pionniers de l'histoire, il n'aurait pas été choquant d'adapter texto la BD, c'est à dire que Tintin, et Haddock se connaissaient déjà, quitte à développer un peu pour la durée du film, rajouter des scènes d'action, etc. Et du coup, le film souffre d'un manque de rythme après une très bonne 1ère demi heure, qui dure quand même presque 40 minutes. Et quand le film redemarre, on a un petit gout d'amer, en se disant que le soufflet est un peu retombé avant de regonfler, une sorte de trop longue parenthèse...

Mais bon, il n'y a pas que ça... Spielberg fait sont Spielberg, alors des fois ça marche (la scène de la poursuite à Baghhar, mais j'y reviendrais après) et des fois pas (la scène de l'avion avec Haddock qui boit). Parce qu'axé jeune public (je le présume), le film est ponctué de petits passages se voulant drôles, mais dont l'effet retombe assez vite. ll aurait peut être fallu en faire un chouya moins, histoire que le film tienne en crédibilité. Et pour finir, un autre défaut, et pas des moindre: la fin. Je ne dévoilerai rien du film, mais pour ceux qui l'ont vu, la fin est une véritable insulte à la BD même. Encore une fois, je comprends le parti pris des scénaristes: en rajoutant une bonne demie heure pour raconter la rencontre Tintin/Haddock, il fallait supprimer une partie de l'autre intrigue, quitte à prendre des raccourcis. Mais là, c'est un tantinet abusé! Du coup, on se retrouve avec un réel sentiment de frustration (pour ceux qui ont lu la BD bien sur).

Mais là vous avez l'impression que je ne dis que du mal, mais regardons bien, je ne critique que l'histoire, le scénario, en revanche en ce qui concerne le visuel, ce film est d'une beauté & d'un réalisme incroyable. Dès le générique (que j'ai trouvé bien fait, collant à l'univers), puis au commencement du film, on comprend rapidement que cela va être une claque visuelle, les principaux protagonistes étant tout simplement ahurissant. Tintin, Haddock ou même Milou n'aurait pas pu être mieux représentés (la Motion Capture est un succès). Les personnages sont là, et on retrouve complètement l'univers BD à travers eux (Tintin qui n'a peur de rien, Milou qui sauve son maitre, Haddock qui le suit dans cette aventure, etc.) Il faut l'admettre, visuellement, ce film est proche d'une forme de perfection. Ensuite, il faut parler de la mise en scène, où Spielberg excelle dans le dynamisme qu'il insuffle à l'action (je prends exemple sur la scène de la poursuite) en multipliant les changements de plans et en n'hésitant pas sur les mouvements de caméras, ce qui rend le film beaucoup plus intéressant, mais tout en conservant une fluidité de lecture. Pour ceux qui connaissent, j'avais l'impression de voir parfois le jeu Uncharted 2 (sorti sur PS3) dans ce film, Tintin étant un Nathan Drake, lui même inspiré d'Indiana Jones, lui même comparé à Tintin...c'est un cercle vicieux... Et pour finir, le film est bourré de clins d'oeil et d'hommages (on voit des objets d'autres histoires chez Tintin, comme un fêtiche de l'Oreille Cassé, ou un article disant qu'un sceptre a été retrouvé, tiré de Le Sceptre d'Otokar; mais aussi des références à Spielberg directement, comme à Les dents de la mer, etc.).

Bref, comment conclure... A mes yeux, le film est une réussite visuelle. Spielberg a réussi là une adaptation où beaucoup d'autres se seraient cassés les dents. Le film ne bénéficie d'aucun temps morts, mais en revanche s'essoufle au bout d'une petite demie heure, pour reprendre 30/40 minutes après. En fait, c'est l'histoire qui pêche un peu, à trop vouloir en mettre pour que le spectateur comprenne tout, on finit par décrocher et finalement avoir un gout amer, car rien n'y fait, on a beau savoir qu'au cinéma une adaptation n'est jamais facile, on ne peut s'empêcher de la comparer à son support initial... A voir absolument pour la beauté & le réalisme, mais ne vous attendez pas à retrouver l'histoire que vous aimez tant, c'est le seul défaut majeur du film.

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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 01:20

Green-Lantern.jpgMartin Campbell, je le connais depuis Goldeneye, j'ai pour ainsi dire tout vu de lui depuis ce film(sauf La légende de Zorro & Sans frontière), et il ne m'a jamais réellement déçu. Je l'ai toujours perçu comme quelqu'un qui choisit ces films selon ce qu'il peut insuffler, car il reste quand même un bon entertainer. Même Vertical Limit était un bon petit divertissement (j'assume). Du coup, je me disais qu'à priori, même si le super héros Green Lantern me faisait absolument pas rêver, le film en lui même pouvait être pas mal...

J'ai vite déchanter au bout de 5 minutes. Honnêtement, n'ayons pas peur des mots, le film est un ratage absolu. Le pitch? Un protecteur galactique, après une attaque, s'écrase sur Terre et refile son anneau, porteur de pouvoir, à un humain qui pourra le remplacer. Cet humain apprend alors à maitriser son nouveau pouvoir tout en se préparant à une menace qui arrive tout droit sur sa planète & qu'il sera le seul à pouvoir arrêter.

On aborde alors le schéma classique de l'anti-héros. Il ne veut pas de ce pouvoir, son père est mort enfant & il ne l'accepte toujours pas, du coup il flirte perpetuellement avec le danger et les sensations fortes. Sa meilleure amie, et accessoirement fille qu'il aime en secret, est sa collègue au boulot, est une bombe atomique et il existe entre eux une tension sexuelle palpable dès les premières secondes. Son mentor se trouve être un autre protecteur galactique qui lui dit qu'il n'est pas prêt pour ce rôle, et surtout, la solution finale lors du combat se trouve être quelque chose qu'il a appris lors de son entrainement... Bref, on enchaine les clichés du début à la fin.

S'en suit également une surenchère de numérique, trop d'effets spéciaux tuent les effets spéciaux. J'avoue avoir eu les yeux qui saturaient rapidement (trop de couleurs, trop d'effets, pour pas grand chose au final). Moi qui ait toujours perçu Campbell comme quelqu'un qui savait insuffler du rythme à ses films, je suis tombé de très haut, tant j'ai l'impression qu'il soit passé à côté de son sujet. Est-ce le studio qui lui a imposé ce film ou est-ce lui qui voulait adopter ce comic, je n'en sais fichtre rien, mais en tout cas il devrait revenir à des films beaucoup plus orienté action (à l'image du Casino Royale qu'il avait su dynamiser dans les moments intenses).

Et pour finir, je vais rapidement évoquer les acteurs...voilà...il n'y en a pas un pour rattraper l'autre. Ryan fait moins du minimum syndical, Blake se contente d'être agréable à regarder, et les 2nds rôles portent bien leur noms (Mark Strong ou Tim Robbins, y'en a pas un pour rattraper l'autre). Je vais donc conclure ce petit point info en disant que Green Lantern, sans doute porteur de bonnes intensions, tombe de très haut. De très très haut. Annoncé comme un blockbuster de l'été, il s'avère être surtout un vulgaire petard mouillé, à peine plus bruyant qu'un Spawn. Ca me ferait presque regretter un petit Daredevil avec Ben Affleck...c'est dire...

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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 17:19

Super 8Dès le logo d'introduction AMBLIN, j'ai rapidement compris qu'on était dans un film qui allait me plaire. J'avais beau avoir lu partout "référence au cinéma des 80's" ou "hommage brillant à Spielberg", je me disais qu'il fallait le voir pour le croire. C'est chose faite. Et effectivement, je confirme tout ce que j'ai pu lire dans la presse et sur Internet à propos de ce film.

Le pitch: fin des années 70, des gamins réalisent un petit film en Super 8 dans leur bled paumé. Alors qu'ils tournent leur séquence à proximité d'une voie ferré, un accident ferroviaire se produit et provoque le déraillement d'un train. Par accident, ces enfants ont tout filmé et se retrouvent être les témoins de quelque chose qu'ils n'auraient pas du voir. La présence de l'armée en ville et l'apparition d'évènements étranges vont plonger ces enfants dans une aventure incroyable qu'ils n'oublieront pas (l'art de vendre un film sans spoilers).

Alors comme je l'ai dit plus haut, on retrouve vraiment l'esprit des films des années 80. Ces films où des gamins étaient des héros et où les parents n'existaient pas. Y'a du E.T là dedans, y'a Les Goonies là dedans, y'a même du Jurassic Park dedans je trouve. J.J Abrams assume complètement ses références et ses hommages, comme s'il avait voulu appliquer ces recettes pour créer "le film des années 80 des années 2010". Mais au delà de ça, Abrams fait du Abrams quand même. Je retrouve l'esprit de Lost, la mise en scène explosive d'un Mission Impossible 3, et ces foutus rayons bleus de Star Trek.

Le film parvient à alterner le film d'époque (il se situe en 1979) avec la modernité, ce qui peut choquer en soi (le vaisseau d'E.T paraissait plus réel pour l'époque, trop de numérique tue le numérique). Le réalisateur propose ainsi une mise en scène à la fois très simple, pour pas dire classique (pas de plans superflus ni d'esbrouffe) avec pourtant des passages très "caméra à l'épaule" pour nous faire plonger dans l'action (c'est ce qu'on fait aujourd'hui, mais il le fait bien lui). A la musique, comme l'ombre d'Abrams, Michael Giacchino nous livre une partition très entrainante, qui appuie davantage l'image qu'elle ne la porte, à la différence de ce qu'il pouvait faire dans Lost par exemple où la musique était aussi puissance émotionnelle.

Super 8 se révèle être donc un film que l'on peut classer à mi chemin entre l'hommage et la réinvention. Depuis combien de temps n'avions nous pas vu un bon film avec des enfants pour héros, qui s'assume comme tel et qui se rappelle que le cinéma c'est aussi une aventure. Le cinéma, il en est question d'ailleurs dans ce film...une presque mise en abime, où il est question d'un film dans le film, d'un film du film, d'un film qu'on filme... Ce qui porte ces gamins tout le long de Super 8, c'est le film qu'ils veulent faire alors que le monde autour d'eux part en vrille, comme si le cinéma était cette fenêtre vers le soleil lorsque les notres ne montrent que du gris. Pourquoi je dis comme si...Une double lecture donc, un film qui peut se voir à plusieurs niveaux, le choc de 2 mondes: les enfants et les adultes, les humains et pas-les-humains (je spoile toujours pas), le cinéma et la réalité, le passé et le présent. A voir absolument!

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4 octobre 2011 2 04 /10 /octobre /2011 15:17

Casque-Magneto.jpgMatthew Vaughn, après Kick-Ass, revient au film de super héros! Et là, on lui confie un monument, puisque c'est le reboot de la saga X-Men, mais à l'époque des années 60, quand les 2 principaux leaders, Charles Xavier (alias Professeur X) et Erik Lensher (Magneto) prenaient leur destin en main pour devenir les futurs meilleurs ennemis.

Grand déçu des 2 derniers volets de la franchise (X-Men 3 et X-Men Origins : Wolverine), ce nouvel opus m'avait dans un 1er temps effrayé. Pourquoi prendre le risque de revenir dans le passé, et ainsi s'éloigner des personnages qui étaient des valeurs sures (Wolverine ou Tornade notamment, faisant partie des personnages préférés) en relançant une franchise qui commençait à battre de l'aile?

Et pourtant, je crois qu'en terme de X-Men, c'est la meilleure idée que les studios aient eu depuis que Bryan Singer n'est plus aux commandes du projet (je reste persuadé que Synger a fait 2 très bons X-Men quand il les dirigeait). Reprendre l'histoire de ces 2 personnages emblématiques pour nous l'expliquer, c'est le pari (fou mais réussi) qu'a entrepris Vaughn ici.

Après quelques flash backs sur l'enfance, nous voilà plongé dans le début des années 60, à l'aube de la crise des missiles de Cuba. Un mutant, accompagné de sa troupe de mutants, a fomenté un plan pour que russes et américains en viennent à se faire la guerre. Une agent de la CIA, témoin d'une scène impliquant un mutant va voir Charles Xavier, expert en evolution génétique et en mutation. Il rencontre Erik, puis recrute d'autres mutants, et le film commence...

Vaughn prend le parti, ici, de s'attacher surtout aux relations entre les mutants, dont Professeur X et Magneto. Il montre comment leur amitié a tourné à une pseudo-rivalité (amicale certes) qui les amenera à être les meilleurs ennemis. Vaughn privilégie ici les plans rapprochés, le côté intimiste des personnages, en faisant ressortir leur côté mutant comme fort, et leur côté humain comme faiblesse, et inversement. Et accessoirement, il ne cherche pas à mettre en avant le côté mutant de nos héros. Ce sont surtout des histoires d'êtres humains, avec cependant la question qui revient toujours "à aux yeux des autres, sommes nous des héros ou une menace?".

C'est cette question qui sera d'ailleurs l'élément déclencheur de la bataille qui opposera par la suite les mutants pro-humains & les anti-humains. Vaughn opte également pour une réalisation très "ancienne", parce que le film est ancré dans les années 60, on a parfois l'impression de voir un film datant de cette époque (mise en scène sobre, claire, épurée et sans excès). Seul hic, les effets spéciaux sont un peu ratés...est-ce parce qu'il fallait un côté kitch (alors là c'est réussi) ou parce qu'il manquait du budget? Mais actuellement, avec l'avènement du numérique (Avatar, Transformers, etc.), je pense qu'on aurait pu faire un peu mieux (tant sur les pouvoirs que le final sur la plage).

Bref, c'est un film à voir! Ne serait-ce que pour la relation entre les personnages!

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