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27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 16:34

Enfin une bonne nouvelle dans les couloirs de Poudlard! Alors que mes 2 derniers embarquements voies Neuf Trois Quart m'avaient plutôt déçu (que ce soit le 5e ou le 6e volet, David Yates ne m'avait pas convaincu de son talent...rien ne vaudra jamais Alfonso Cuaron qui avait fait un monument du 3e livre), le 7e volet débarque enfin avec, ENFIN, un sentiment d'aboutissement et d'hommage à la saga littéraire.http://www.sallesobscures.com/affiches/5870.jpg

Adapter un livre, c'est une chose pas facile; adapter une saga littéraire avec un mont de fans derrière, c'est une sacrée pression. Qu'on aime ou qu'on n'aime pas les bouquins, rien ne nous empêche d'avoir un avis sur le film. Me voilà donc, pauvre Esprit amoindri par les 2 précédents épisodes, dans la salle face à cet écran blanc qui me renverra bientôt images et lumières.

ENFIN un bon film! Je ne dis pas que les précédents étaient mauvais, juste décevants. Mais rentrons dans le vif du sujet: Harry et ses potes sont dans la merde, faut pas se leurrer. Pour ceux qui s'en souviennent, le grand méchant Voldemort a fait son come back dans les contrées anglaises et est bien décidé à faire la nique à notre pauvre balafré frontal pour pouvoir enfin diriger le monde des Moldus. Harry part donc en survival-camping avec Hermione et Ron pour tenter d'anéantir le plus grand sorcier de tous les temps, et ceux grâce à la destruction d'Horcruxes(objets dans lequel Voldemort a enfermé des morceaux de son âme pour être plus fort)...Horcruxes qu'il faut trouver...

Je ne dirais point mot sur le scénario car il reprend la trame du bouquin, et de plus, je ne suis pas un spoiler-man. En revanche, je féliciterai dans un 1er temps l'initiative des studios qui, pour une fois, derrière leur idée de faire du pognon en coupant le film en 2, ont surtout eu l'idée de ne pas trancher dans le vif et de faire honneur aux livres de l'auteure. Pourquoi ne pas avoir adopté cette idée dès le 4e tome, ça aurait évité bien des déceptions. Comme quoi, parfois vouloir faire de l'argent peut être bon pour le cinéma de divertissement.

Dans un second temps, le rythme se rapproche enfin de l'idée "chapitre final", puisque du début que ça commence à la fin du film, ça n'arrête pas, et même quand on devrait s'ennuyer, on ne s'ennuie pas. La guerre est déclarée et chacune des forces en présence prépare ses cartes pour la bataille finale. Le film s'avère être plus une course poursuite contre le temps plutôt qu'une véritable guerre: les 3 apprentis sorciers cherchent surtout à éviter le surplus de morts dans leur camp dans l'immédiat.

Dans un 3ème temps, la réalisation de David Yates prend enfin une tournure plus intéressante qu'avant. Fini les clairs obscurs inutiles dans le Ministère de la Magie ou à Poudlard...bon je concède qu'ici, les 8 dixièmes du film sont tournés en extérieur, ça joue beaucoup, mais bon, il fallait quand même le souligner. Et fini de prendre les spectateurs pour des enfants/cons aussi, on est enfin devenu des adultes pour la Warner, wouh! On montre tout: des animaux tués, des elfes tués, des ados qui s'embrassent, des corps à moitié nus, etc... David Yates a enfin compris qu'on attendait de lui du sérieux et du respect par rapport à l'oeuvre, et c'est tout ce qui compte.

En conclusion, film à voir, j'vous le dis moi! En attendant la partie 2, hélas en 3D...

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12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 01:03

En ce moment j'ai la chanson de Bruce Springsteen dans la tête, celle qu'il a faite pour clôturer le film et qu'on peut entendre dans la bande-annonce. Alors à force de l'écouter, il fallait bien que je me lance. Mais plutôt que d'évoquer le film, j'ai envie d'évoquer cette chanson justement. Le film est génial, et encore, génial c'est pas assez fort comme mot: il est prenant, il est intense, il est intemporel, il est intimiste, mais il est un tout. On a lu, vu et entendu pleins de choses, j'vais pas tout répéter.http://www.kelfilm.com/bibliotheque/The_Wrestler_affiche.jpg

Cette chanson, au delà de reprendre l'idée du film, reprend surtout cette idée qu'on est handicapé dans nos vies; finalement, nous accumulons les mauvais coups, ceux du sorts et ceux au cœur. On a de la honte à l'avouer, mais c'est dans le malheur des autres qu'on prend conscience de notre bonheur, c'est ce qui rassure. Ce sont ces "ratés" du quotidien qui nous donnent la valeur que nous nous estimons.

"My only faith's in the broken bones and bruises I display" (traduction approximative: "Ma seule confiance réside dans les os brisés et les bleus de mes combats"). L'homme ne se relève pas toujours, ce qui fait son existence, ce ne sont pas ces actions, c'est les traces qu'elles ont laissés. Mickey Rourke/Randy "The Ram" Robinson est de ces hommes; il est un catcheur à l'agonie, usé par le temps et par la vie, par de vieux démons et par des remords. Des regrets il n'en a pas, il n'a vécu que pour cette passion qui l'anime, et sa rédemption aux yeux des autres, il ne cherchera pas aux yeux des gens qu'il a délaissé, mais aux yeux de ceux qui l'ont aimé.

Ces os brisés, ces bleus, ils ont un sens. Ils ne sont pas que le symbole de combats menés, d'échecs assumés et de victoires méritées; ils sont son histoire, ce qu'il représente pour ce public qui l'aime. Ils représentent les choix que la vie lui a fait faire, et qu'il a fait sans jamais regretter. Et surtout, il a cette liberté. Celle de décider quand s'arrêter, pas par choix, mais parce que la vie le lui impose. Pourquoi je dis "liberté"? Parce que tout au long du film, on voit un homme qui ne se cache plus, un homme dont les larmes viennent du plus profond de son être, un homme dont les mots si simples viennent vous prendre aux tripes même, parce qu'ils nous concernent, parce qu'ils nous touchent.

Nos vies finalement sont parsemés de petites quêtes, d'objectifs que l'on se fixe, dans l'espoir qu'un jour on y parvienne. "The Wrestler" est une quête, c'est une refonte de soi, de ce que l'on ressent, de ce qui fait qu'on est qui on est. On y cherche pas le pardon, on y cherche pas l'amour, on y cherche pas la simplicité; on cherche juste la paix intérieure qui nous habite. Et c'est là que Mickey Rourke est un génie, c'est que tout ça, il le retranscrit dans un insert, dans un gros plan, dans une salle de muscu, sur un ring ou dans un rayon boucherie. Ce film, ce n'est pas le rôle de sa vie comme le disent les médias, ce n'est même pas SA vie! C'est la vie de tout le monde, c'est notre quotidien à tous; c'est, à notre échelle, le combat quotidien contre nous même & notre nature.

Et parce que cette chanson de Bruce va vraiment finir par me faire pleurer si je continue de l'écouter en boucle, je vais m'arrêter là dans la non-critique du film que j'avais prévu de faire.

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11 novembre 2010 4 11 /11 /novembre /2010 22:18

7 films...et bin je vais vous surprendre, mais ça sera pas plus long que la critique d'un seul! Surprise! Bon, soyons francs, pondre 7 films en 7 ans, pour une franchise, c'est du rapide...trop peut être! C'est comme bâtir une maison en 2 jours, on est content que ça soit fait si vite, mais ça pue l'arnaque.http://voyageur53.v.o.pic.centerblog.net/bj0d5js4.jpg

Dans un 1er temps, autant l'assumer, j'avais fortement aimé le 1er film malgré un montage sur-épileptique (j'vois encore des tas d'images sur une poignée de secondes...je plains les épileptiques). J'avais trouvé que pour une fois, le film "de genre" (gore ici) avait fait preuve d'inventivité dans le scénario et dans la manière d'aborder la psychologie du tueur (encore une fois, j'assume mes propos), dans son coté "c'est pas vraiment moi qui tue" (voir photo ci contre).

Après, pour parler du reste, y'a pas grand chose à dire, c'est purement commercial, "du business" comme on dit dans certains films des années 90. Du 2nd volet au dernier (pour le coup fait en 3D, un pur accessoire que cette "3D"; avant de tout faire en 3D, sortez déjà des bons films de manière plus régulière, après on parlera de 3D), le principe reste le même, avec cependant une seule "qualité": l'écriture sur le long terme, quasiment digne d'une série télévisée. Enfin moi je trouve que c'est une qualité, car pour avoir eu le courage (oui, j'estime que s'en est un) de me retaper les 6ers épisodes en une journée (quasiment tous d'affilés), j'ai trouvé qu'au delà du grand-guignolesque de l'histoire au fil des chapitres, cela avait malgré tout une continuité (certes, parfois exagéré, à la limite du too much), mais ça avait une sorte de cohérence entre les différents films. Mais la recette reste la même: des pièges toujours plus excessif (dès le 2nd épisode d'ailleurs, mais bon, on mettra ça sur le dos du cinéma industriel américain), du sang à outrance et des hurlements (hurlements dont visiblement le voisinage se fout royalement cela dit).

Et puis le dernier épisode...déjà petit aveu: ne voulant pas payer le prix de la place & de la 3D (un peu plus de 10€), j'ai fait le choix de le mater en streaming screener en 2D (j'ai pas perdu au change): c'était nul. Encore une fois, chapeau aux scénaristes qui ont adopté la même façon de faire: intro too much, titre, film grand-guignolesque, fin surprise. Meme avec une qualité pas exceptionnelle, pas besoin d'être un devin pour comprendre que les mecs voulaient boucler leur septologie dans un feu d'artifices d'excès de n'importe quoi! Avec un final "surprenant", mais finalement bien classique (pas le meilleur final selon moi...rien ne vaudra plus jamais l'effet de surprise du 1er).

Au final, l'intégrale Saw (Décadence au Québec, c'est nul mais ça m'a fait mourir de rire quand j'ai vu ça sur Wikipédia) ne vaut surtout que par son 1er épisode, car si le montage et l'interprétation ou l'ambiance est toujours sensiblement pareil, seule l'histoire semble être la chose la plus palpitante au fil des différents films...

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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 23:06

J'ai tendance à penser que le cinéma français, c'est toujours la même chose: la comédie, le drame social (type auteur) et le film choral. J'ai également tendance à penser que, parce qu'enfermé dans ces genres, on voit toujours un peu les mêmes films, sans renouveau, sans rien d'intéressant. En bref, parce qu'on fait toujours pareil, on sature...mais j'me dit aussi que si on fait toujours pareil, c'est p'tet parce qu'on est dans un pays où on maitrise le genre, les ficelles, qu'on fait ça bien.http://lunkia.files.wordpress.com/2010/08/158139-le-premier-jour-du-reste-de-ta-vie-637x0-3.jpg

On m'a conseillé ce film, sans que j'ai lu ou vu quelque chose là dessus. On m'a dit "Ecoute! Ce film est génial, c'est mon coup de cœur de l'année, etc..." (j'résume grossièrement mais l'idée était là). Alors ok, le ciné est à 3€50, au pire si j'aime pas je tomberai pas de haut. Aujourd'hui encore j'remercie de m'avoir conseillé ce film!

5 personnes, 5 jours, 5 tournants importants. Car si il y a bien une chose qu'on nous dit souvent, c'est que chaque jour apporte son lot de surprises, de malheurs, d'expériences. C'est ça le thème de ce film, le thème fondamental (même si, au vu du film, j'ai développé une autre théorie que je n'étayerai pas ici). Un père chauffeur de taxi plutôt désabusé, une mère qui cherche sa place depuis le départ de son fils ainé, un fils ainé qui a besoin d'indépendance, une fille ado qui n'est pas prise au sérieux, & un garçon entre l'homme & l'enfant...5 vies qui ont besoin d'un déclic pour prendre une nouvelle tournure, d'un évènement qui va les pousser sur un chemin, sur LE chemin qui les mène vers l'âge adulte.

Distribution toute en justesse (avec une mention pour Marc-André Grondin, alliant humour & émotion), réalisation classique sans tape-à-l'œil, bande sonore approprié au propos: bref, un film d'acteurs, un film de jeu (vous savez, le truc nécessaire qui fait qu'on différencie un bon film d'un mauvais film).

D'ailleurs, j'ai eu l'occasion d'être ému à plusieurs reprises pendant ce film, même si à mes yeux le plus beau moment reste la scène de repas à 5 à la fin: si simple, si belle, où comment une famille qui aura vécu tant de choses se retrouve & vit un moment de tendresse, de bonheur, malgré ce qui plane au dessus d'eux (mais chuuuuuuuuuuuuut, j'en ai trop dit). Un moment qui m'aura tiré la larmichette du coin de l'oeil.

Comme le dit Etienne Daho dans sa chanson, "Quand les certitudes s'effondrent en quelques secondes, sache que du berceau à la tombe c'est dur pour tout l'monde"; finalement la vie peut se résumer à cela: des évènements bons ou mauvais, des rencontres, des choix qui incident sur ce qui fera ce qu'on est, ces choses qui font qu'un matin on se réveille pour vivre le premier jour du reste de notre vie...

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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 23:02

Si le titre est assez évocateur, il faut néanmoins préciser le fond de ma pensée. Alors voilà, j'avais dans ma DVDthèque "Scream 2", encore sous célophane, & parce que j'avais plus ou moins pas l'envie de faire grand chose ce soir, ni une ni deux, j'ai décidé de me mater ce que je me souvenais être un film plutôt sympa, à milles lieux d'équivaloir le 1er (pour moi un must).http://www.wonderclub.com/Movies/images/scream2pic.jpg

Et dès les 1ères minutes, wabaaaaaaaaaaaam, une petite tapette dans ma gueule tout de même! J'me suis rendu compte que, premièrement, j'me souvenais absolument plus du film, & deuxièmement, la dernière fois que j'l'ai vu (genre y'a 4/5 ans) j'étais pas étudiant en cinoche, je n'avais donc pas encore les mêmes réflexes qu'aujourd'hui pour analyser un film.

Ici, on sent clairement que Wes Craven se moque de son propre boulot. S'il a pu hisser le 1er volet au rang de "film culte" de par son originalité, sa folie & sa critique politico-sociale (han les jeunes pètent les plombs, ils veulent faire comme dans la p'tite lucarne les neuneuls !!!); il détruit complètement ce modèle pour faire le 2e. Il instaure un film dans le film, en refaisant jouer à des comédiens des scènes cultes du 1er (scènes affreusement jouées d'ailleurs), il emploie à plusieurs reprises le mot "scénario" DANS le film (les héros ont conscience de n'être que des pantins).

Je repense également à la scène où des élèves, en cours, énumèrent les suites meilleures que l'originale; à cette scène où l'ex-flic & le jeune étudiant déluré évoque les principaux suspects ainsi que les ingrédients d'une suite; au fait que l'héroïne veuille devenir actrice dramaturge & que la scène finale se produise sur la scène d'un théâtre; ou encore les différences entre les raisons des assassins, l'une étant la folie par les films, l'autre étant tout simplement la vengeance (d'un coté l'originalité, de l'autre le classicisme.

J'ai conscience que cet article, assez succin me direz-vous, est parfaitement incomplet. Je pourrais encore dire énormément de choses puisque j'ai encore tout le film en tête. Mais je préfère vous laissez le revoir (si possible), & que de la même manière que moi, vous preniez du recul sur ce que vous avez vu. Et ensuite, on fera un p'tit débat autour d'un cappuccino et de petits gâteaux secs!

"Scream 2" est incontestablement un message que le réalisateur & son scénariste adressent à l'industrie du Cinéma; industrie qui, ne pensant qu'aux profits, oublie complètement ce qui peut faire l'aura d'une oeuvre. Le 1er avait relancé une franchise, un état d'esprit, un renouveau dans le cinéma d'horreur traditionnel; le 2nd n'est finalement "qu'une suite" certes, mais complètement assumée comme telle. Wes Craven, probablement poussé par les producteurs, a fait comme Joe Dante à l'époque de Gremlins 2: il a bousillé tout ce qu'il a construit & s'est plongé dans un délire, un truc complètement fou, enfin, j'le ressens comme ça, sur le coup.

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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 17:39

Ô surprise! J'aime bien les surprises.http://images.allocine.fr/r_760_x/medias/nmedia/18/73/22/74/19195240.jpg

Et ce petit film, malgré des petits couacs, m'a agréablement surpris.

Parlons d'abord des couacs: le classicisme du scénario, sans réelles surprises du début à la fin (à mon humble avis bien sur), le jeu des acteurs (chacun des personnages étant le cliché d'une situation: la victime, le dominant, le dominé/manipulateur, bref, rien de bien exceptionnel non plus).

Mais alors, pourquoi ce petit film m'a surpris? Tout d'abord pour la présence de Gemma Arterton (photo ci contre...), mais aussi et surtout pour sa mise en scène. Pour son 1er long métrage, le réalisteur parvient à créer une atmosphère, notamment les 10ères minutes où AUCUN mot n'est prononcé, aucun dialogue, sans que cela gêne la compréhension du film.

La lumière est très belle, et l'échelle de plans (variant du gros plan au plan large) donne un rythme au film, et par conséquent une originalité (montage simple et efficace, pas d'esbrouffe ni de too much attitude dans la narration); et surtout le spectateur est pris dans un huis-clos, comme peut l'être une personne kidnappé... Lorsque les ravisseurs quittent le lieu de captivité, on ne voit pas l'extérieur, on reste dans l'appartement (pour les 3/4 du film bien sur).

La disparition d'Alice Creed n'est pas un grand film, mais ça reste malgré tout un bon film bourré de bonnes idées et de trouvailles de mise en scène pour parvenir à donner de l'originalité là ce genre de film a pu être fait 1000 fois.

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